LE TAMBOUR DU APPEL

Le sommet de l’enclume devenait pour Tanei un sanctuaire. Chaque jour, à l’heure exacte où les obscurités des arbres dessinaient un champ adéquat sur la joyau sacrée, il activait le vieux téléphone satellite. La rayonnement restait fragile, de temps à autre étouffée par l’humidité ou les cris des singes au loin, mais la voix de phi

Tolba s’éveillait chaque jour au son d’une chÅ“ur modulée. Les habitants, habitués à dès lors avoir selon les flux musicaux régulés par l’intelligence centrale, organisaient leur quotidien suivant la tonalité perçue dans les premières minutes de l’aube. Lorsque la guitare diffusait des permis stables, le marché s’animait, le